« Chasseur de têtes » est une expression datant du 19e siècle dont l’origine est assez complexe. La première fois qu’elle a été utilisée en français, c’était dans un contexte militaire. Selon certains, elle viendrait du XVIIIe siècle, où les chasseurs étaient chargés de trouver des candidats pour le roi.
Pour d’autres, les chasseurs de têtes étaient les soldats chargés de repérer et d’abattre les snipers ennemis.
Dans le contexte du recrutement, c’est aux États-Unis, après la 2e guerre mondiale, qu’un dénommé Sydney Boyden propose une idée innovante afin de pourvoir les nombreux postes de cadres laissés vacants : contacter directement les cadres dans les entreprises pour les convaincre de changer de poste.
La suite, nous la connaissons… les premiers cabinets de recrutement ont vu le jour, avec l’objectif de trouver des candidats pour le compte d’autres entreprises.
L’expression a ensuite été popularisée par les entreprises pour désigner le processus de recrutement des meilleurs candidats pour un poste vacant.
Et notons que plusieurs recruteurs ont boudé cette expression jugée dépassée par son côté souvent perçu, comme un peu réducteur de la profession.
L’évolution du métier de recruteur ne cesse de progresser et avec la pénurie de main-d’œuvre, l’agilité est une nécessité absolue.
Être dans le rôle d’un véritable chasseur de têtes n’a jamais été aussi nécessaire puisque le recrutement hyper actif, un peu comme une guérilla, est la clé du succès.
À une certaine époque, être gestionnaire de cabinet de recrutement impliquait dans les cas plus difficiles, l’embauche de spécialistes en débauchage, les « chasseurs de têtes » particulièrement, pour les postes de haut niveau ou d’une compétence très pointue.
Aujourd’hui, pour les métiers et professions de tous acabits, il faut littéralement chasser. Le secteur des communications et du marketing en est un parfait exemple.
Un chargé de projets en marketing ou un pigiste graphiste est tout aussi difficile à convaincre qu’un cadre bien rémunéré et bien dans son poste.
Le métier de pigistes, de travailleurs autonomes, les exigences de qualité de vie et les conditions de travail toujours croissantes et moult d’autres effets collatéraux de la rareté de la main-d’œuvre, exigent du recruteur une vue en 360 degrés et une agilité sans précédent. Même recruter des recruteurs est devenu un défi colossal !
Les entreprises sont toujours à la recherche d’un avantage sur la concurrence et l’une des façons de l’obtenir est d’embaucher les meilleurs talents. Cela a conduit à l’évolution du métier de chasseur de têtes, qui représente aujourd’hui un secteur de 2 milliards de dollars mondialement.
Dans le passé, les chasseurs de têtes s’appuyaient sur le bouche-à-oreille et les méthodes de réseautage traditionnelles pour trouver des talents. Les temps ont bien changé.
Le nerf de la guerre aujourd’hui dans ce domaine en pleine évolution est axé sur la capacité de bien gérer les informations et la maîtrise des banques de données maintenues à jour.
Il y a aussi un nouvel arsenal incontournable comme les outils qui facilitent la cueillette des CV et la recherche proactive, notamment les réseaux sociaux professionnels tels que LinkedIn ou autres sources spécialisées comme les sites d’affichage d’emplois qui ont permis de faire du recrutement interactif et mode continu avec les candidats potentiels.
Organiser ces données est devenu un art qui permet de faire les meilleures connexions candidats/employeurs.
Chez l’Entremetteuse, nous maîtrisons avec fierté cet art mixte de technologie de l’information et du flair soutenu par une connaissance pointue des métiers et professions des communications et du marketing.
Compte tenu de la nouvelle réalité des affaires et des difficultés de dotation et de rétention, une entreprise qui souhaite améliorer ses chances de succès avec le meilleur recrutement ne peut passer à côté du choix du candidat qui s’intégrera le mieux aux valeurs et à la culture d’entreprise. C’est aussi la même chose avec le choix d’une firme partenaire en recrutement.
Les meilleurs appariements, tant entre candidats et employeurs qu’entre recruteurs et clients, sont toujours une adéquation des valeurs au départ.
D’où l’importance pour la firme de recrutement de bien comprendre non seulement les critères d’embauche reliés aux compétences et expériences recherchées, mais de bien comprendre la culture d’entreprise et les valeurs qui la nourrissent.
Entre deux candidats, les recruteurs avisés sauront mettre en valeur ces critères plus subjectifs, mais primordiaux à une embauche à long terme.
Alors, avez-vous toujours des doutes sur le métier de « chasseur de têtes » ou désirez plus d’informations?
Choisissez des partenaires qui comprennent vos besoins et votre culture, et ainsi vous aurez des candidats sur mesure pour les défis que vous avez à relever.