Designers, traducteurs, concepteurs-rédacteurs ou encore graphistes : pour la plupart des personnes qui exercent ces métiers de la communication, devenir pigiste tout en exerçant la profession qu’ils apprécient est synonyme de liberté. Cependant, cette délivrance de la vie professionnelle en entreprise nécessite une période de préparation afin que le grand saut vers cette aventure professionnelle soit bénéfique pour vous et votre portefeuille.
Dans tous les corps de métier pour lesquels le statut de pigiste existe, la tarification des prestations est un élément essentiel pour débuter en toute sérénité. Même s’il peut paraître complexe de savoir combien facturer ses services lorsque l’on débute, un pigiste doit se renseigner pour être capable de donner un prix à son travail et savoir négocier les tarifs qu’on lui propose, car avoir un prix c’est savoir se vendre. Faut-il baisser ses tarifs pour trouver de nombreux clients ? Même s’il est tentant de faire cela au départ, il est peu recommandé de dévaloriser son travail, car mettez-vous en tête que la personne qui vous contacte connaît le milieu dans lequel elle travaille et qu’un tarif censé inspire toujours confiance et qualité.
Être pigiste, c’est avant tout être entrepreneur. En effet, devenir pigiste c’est monter sa propre entreprise de services et donc être conscient que celle-ci peut voir son chiffre d’affaires monter, mais aussi baisser. Pour devenir pigiste tout en gardant votre moral et votre capacité à survivre, il vous faut alors vous préparer à gérer cette insécurité permanente d’un point de vue financier tout comme d’un point de vue moral. Il faut savoir que même si on vous propose un contrat de plusieurs mois, de nombreux événements peuvent venir l’annuler et que rien n’engage votre client avec vous. Il vous faut alors pouvoir surmonter les imprévus en remontant la pente à chaque fois notamment grâce à la prospection presque constante de nouveaux clients.
Devenir pigiste c’est notamment changer de statut fiscal pour acquérir un nouveau statut de travailleur autonome. En fonction des étapes de la vie de votre petite entreprise, vous aurez alors des droits et obligations spécifiques à ce statut en matière de taxes, de retenues à la source et de cotisations. Commencez par bien effectuer vos factures détaillées pour chaque mandat réalisé pour vos clients puis renseignez-vous sur toutes les particularités de votre statut pour bénéficier de vos droits, mais aussi afin de répondre à vos nouvelles obligations !
Même si vous vous êtes assuré de maîtriser nos trois points précédents, l’essentiel avant de faire le grand saut vers le métier de pigiste est bien de savoir où chercher et trouver du travail. Pour cela, servez-vous de votre réseau (bouche-à-oreille), des réseaux sociaux dédiés à l’emploi, mais aussi et surtout des différentes plateformes qui mettent en contact des pigistes avec des clients potentiels. Parce que devenir pigiste va vous demander de l’énergie, n’hésitez pas également dès le début à mettre toutes les chances de votre côté en créant un blog ou un site internet pour présenter vos réalisations.
Avant de devenir pigiste, il vous faut savoir si vous êtes prêt à être totalement autonome face à votre travail ! En effet, personne ne vous demandera de rapport sur vos activités du jour ou de la semaine, car vous travaillerez seulement pour vous. Il vous faut alors savoir vous organiser entre les différents mandats à faire, mais aussi savoir vous rendre efficace, c’est à dire planifier les moments où vous travaillez, ceux où vous faites une pause et ceux où vous êtes totalement off. En étant pigiste, on peut en effet risquer de trop rêvasser, mais aussi de trop travailler !